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En une rencontre...
11/09/2006 17:41
Vous devait surement vous demandez pourquoi je mets ce titre pour mon article. Tout simplement parce que sa illustre trés bien mon image. Depuis le milieu des années 90 matthias sayer(au centre de la photo) ne decollait pas vraiment avec son groupe (the farmer boyz) tans dis que de leurs coté le groupe apocalyptica (les 4 violoncelliste) enchainer les tourner international et mondial avec des reprise de mettalica enorme et d'autre morceaux de leurs composition. S'est alors qu'en 2000 , le realisateur du film vidocq fait appel a apocalyptica pour faire un titre pour la b.s.o ... Non content de cette nouvelle le groupe fait immediatement appel au jeune matthias sayer qui accepte aussi tot. Un seul morceaux sera retenu "hope vol. 2" un morceaux tombé du ciel, une musique melodieuse par acoup puis trés sombre par endroit , le tout accompagner par une voix symbolique et enchanteresse...
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God dethroned
11/09/2006 23:06
God Dethroned
En utilisant des bases death métal au service d'une musique mélodique, puissante et envoûtante, God Dethroned vient de frapper un grand coup avec le nouvel album « Into the Lungs of Hell ». C'est à l'occasion d'une interview avec Jens, guitariste, que nous avons pu en apprendre beaucoup plus sur le groupe, son passé et ses convictions.
-ObsküR[e] :Je ne connaissais pas God Dethroned avant d'entendre « Into the Lungs of Hell » qui est vraiment un bon album. Pouvez-vous me donner votre vision de l'évolution de God Dethroned depuis vos débuts ?
-Jens:Le groupe a été crée en 1991-1992 par Henri, et il l'a dissout après le premier album. Il a ensuite monté « Ministry of Terror », un projet plutôt thrash. Mais Henri a préféré redonner vie à God Dethroned et il m'a alors contacté. Nous avons par la suite fait pas mal de tournées et plusieurs albums. Nous avons eu des problèmes récurrents de batteur qui ont ralenti notre progression. Le batteur de Nile nous a aidé pour un album mais il n'a malheureusement pas pu rester avec nous, ce qui se comprend. Nous avons finalement rencontré Adrian, notre nouveau batteur avec qui nous avons un peu tourné et enregistré notre dernier album. Avec le recul, on voit que chaque nouveau membre a apporté beaucoup d'influence et a redonné à chaque fois un sang neuf au groupe, tout en gardant l'esprit initial voulu par Henri. C'est donc une bonne chose même si c'est très démoralisant sur le moment. Nous avons donc eu une évolution lente mais certaine.
-Saviez-vous lorsque vous étiez en studio, que « Into the Lungs... » aurait un tel potentiel ?
-C'est toujours surprenant ! Quand tu es en studio – nous y sommes restés cinq semaines, tu es dans un monde à part. De plus, les chansons se développent en studio car nous arrivons avec seulement quelques idées. Tout le reste, y compris les textes et les mélodies arrivent pendant les sessions. Et cette fois-ci, nous étions dans un nouveau studio, et c'est comme changer de maison, il faut prendre ses marques. C'était une sorte de prise de risque pour nous : nouveau studio, nouveau batteur, beaucoup plus de temps que d'habitude...Nous ne savions donc pas que nous allions enregistrer un très bon album car avec tous ces nouveaux facteurs, nous aurions pu prendre une voie très différente de celle que nous avons prise. Mais nous sommes très satisfait car au final c'est un album qui sonne vraiment God Dethroned.

-Etait-il important pour vous de concentrer toute le composition sur ce laps de temps très court, pour donner une homogénéité à l'album telle que celle que l'on ressent à l'écoute de « Into the Lungs... » ?
-C'est important en effet, mais c'est aussi une conséquence de nos emplois du temps. Nous avons d'autres priorités comme les tournées ou même nos travails car nous ne vivons pas de God Dethroned. Nous bloquons donc une période qui sera entièrement consacrée à la composition. On gagne aussi en spontanéité, et le fait d'avoir un créneau limité nous évite de surproduire l'album. On garde un côté brut, en faisant ce qui nous semble bon mais sans trop y réfléchir à posteriori, est-ce que ça va être populaire ou pas. Je ressens le fait que tu ais perçu cela comme un compliment, merci !
-C'est moi qui vous remercie pour cet album !
-Tu sais, c'est toujours bon à entendre, car en tant que guitariste, quand tu sors de studio, souvent tu n'as entendu que les titres sans les voix, pas mixé. Je pense même que tu as entendu la version finale avant moi ! Donc tu ne sais pas trop où te situer par rapport à ta musique. Tu a pris cet album pour ce qu'il est et c'est cool.
-Votre grande expérience des tournées vous a incontestablement aidé pour concevoir des titres très catchy. Etait-ce voulu pour ces titres ou plutôt inconscient ?
-Les titres sont plus longs cette fois-ci mais nous avons intégré cette formule qui permet de faire des chansons attractives, quelle que soit leur durée. Le fait de tourner durant des semaines fait du groupe une entité très soudée qui regarde dans le même direction et chacun possède cette même expérience, ce qui plait et qui fait 80% d'une chanson.
-Votre biographie insiste sur le fait que « Into the Lungs ... » est votre premier album dont les textes abordent des faits de société. Quelle est l'importance des paroles ?
-Personnellement, et j'imagine que pour le reste du groupe c'est pareil, la musique est vraiment la priorité. C'est un langage universel compréhensible par tous alors que les paroles sont plus restrictives. Il est toutefois vrai que pour cet album nous avons essayé d'apporter plus d'attention aux textes. Pendant les tournées nous avons énormément discuté entre nous, sur des choses personnelles mais aussi sur le monde. En ce moment, c'est vraiment le bordel dans le monde et nous avons voulu montrer notre perception et nos peurs face à l'évolution de ce monde. Et ça concerne tous les domaines, la bio-industrie, la façon dont nous traitons les animaux, la pollution...C'est notre constat sur le monde, et cela raccroche notre musique à la réalité.
-Le fait de discuter avec des personnes de pays différents pendant les tournées a-t-il changé votre point de vue, ou bien fait prendre conscience de nouveaux problèmes ?
-Nous discutons évidemment beaucoup avec les gens sur la route, mais nous préférons parler de choses fun. Les gens viennent aux concerts pour s'évader et ce doit être un moment vraiment plaisant, aussi bien pour eux que pour nous. Même pendant nos cinq semaines aux Etats Unis, nous ignorons délibérément le contexte politique du pays pour nous concentrer sur nos fans. Par contre, entre nous on en parle beaucoup car cela nous touche vraiment. Et puis les médias sont tellement puissants dans certains pays, à la limite de la propagande, que nous préférons fermer nos yeux et prendre plaisir à la tournée.
-En survolant votre discographie, on note de nombreuses références à la religion. Quelle est votre position face à la religion ?
-Notre idée première a toujours été de « distordre » la vision de la Bible que l'on nous sert, de donner notre interprétation qui est plutôt humoristique mais qui peut, effectivement, offenser les chrétiens. Mais nous ne sommes fondamentalement contre aucune religion. Nous comprenons qu'une personne puisse avoir besoin de se raccrocher à une spiritualité dans des moments de doute. Nous sommes plus circonspect vis à vis des dogmes et de l'intégrisme, et des esprits étroits : tout cela n'amène que des guerres ou des luttes d'intérêts. Notre message est donc de pousser les gens à penser par eux-mêmes avant tout. Vous pouvez croire en tout ce que vous voulez du moment que vous gardez l'esprit clair et ne vous coulez pas dans un moule, vous êtes ainsi dans votre droit le plus complet. Nous sommes contre les croyances organisées. Selon nous, la meilleure église est la tienne, une église d'une seule personne, celle que tu t'es bâtie en te forgeant ta propre interprétation.

-D'un point de vue plus personnel, comment avez-vous atteint ce niveau de technicité guitaristique ?
-J'ai beaucoup étudié la technique quand j'avais dans les 15 ans, et je joue en groupe depuis maintenant 11 ans. J'ai pris deux ans de cours pour avoir des bonnes positions de mains et j'ai appris les bases du blues et du rock. J'ai ensuite intégré un groupe de métal mais je n'avais pas beaucoup de technique. C'est vraiment lorsque j'ai rejoins un groupe de métal symphonique que j'ai commencé à développer une vraie technique et c'est devenu mon point fort. Par contre, il y a environ trois ans, j'ai été sévèrement blessé au poignet droit, à force de forcer. J'ai donc du réduire drastiquement ma vitesse de jeu et le temps que je passe à jouer, pour pouvoir continuer à jouer. Mon jeu s'est donc transformé, se basant sur le jeu main gauche. Dans God Dethroned, ça va car je m'occupe des mélodies, en expérimentant beaucoup de nouvelles choses, que tu n'entends pas forcément au premier plan. Je pense d'ailleurs que notre prochain album sera encore plus mélodique et catchy, car nous développons, Henri et moi, nos capacités techniques.
-Les mélodies sont en effet un des points forts de « Into the Lungs... »
-Nos albums précédents étaient déjà très mélodiques mais dans une optique différentes, plus chaotique. Aujourd'hui nous avons ralenti le tempo pour asseoir nos riffs et donc on perçoit plus ces mélodies. J'ai vraiment déjà envie de retourner en studio car nous avons beaucoup d'idées sur ce que sera notre prochain album, au printemps prochain sans aucun doute.
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Eths
11/09/2006 23:13
Eths
Les marseillais de Eths nous avaient laissé un peu sur notre faim jusque là. En effet, s'ils nous avaient gratifié d'une démo, « Autopsie » et d'un maxi « Samantha, la case album était restée désespérément vide. Ce manque est aujourd'hui enfin comblé avec « Soma », un album que leurs géniteurs annoncent comme une synthèse de leurs possibilités artistiques du moment. Pour faire le point et en savoir un peu plus sur cette première galette longue durée, Candice, la charmante (dans tous les sens du terme) chanteuse du groupe répond à nos questions.
-ObsküR[e]:Pourquoi avoir si longtemps attendu avant de réaliser ce premier album ?
- Candice :En fait, il y a eu la tournée « Samantha » qui nous a pris beaucoup de temps, on a fait énormément de dates. Alors on a commencé à composer sur la route et donc du coup ça a été assez long. En plus dans le même temps, il fallait qu'on répète, ce n'était donc pas facile de trouver des créneaux qui nous correspondaient. Après, on a pu enfin se poser, une fois toutes les dates assurées, pour finaliser l'album.
-Quel a été le processus de composition de cet album ? Avez-vous travaillé de la même manière que pour « Autopsie » et « Samantha » ?
-On a toujours procédé de la même manière. L'instrumentation est faites en premier en partant d'un riff ou d'un rythme de batterie, et quand le morceau commence à mûrir, je m'en inspire pour commencé à écrire mes textes et ma ligne de chant. On a toujours travaillé comme ça, c'est cette manière qui nous convient le mieux.
-A-t-il été plus difficile de composer cet album que la démo ou le maxi ?
-Plus difficile ? Non, puisqu'on adore composer comme tous les groupes, je pense. Bon c'est sûr qu'avec douze morceaux il a fallu fournir plus de matière donc la difficulté peut se situer là. Mais non, vraiment rien de spécial.
-Pour le maxi et la démo, c'était une manière de chercher à affiner votre style, et l'album, une façon de l'affirmer ?
-Oui, là je pense que « Soma » c'est nous. On a trouvé notre identité, je crois. Avant on se cherchait un peu, c'est normal, on en était qu'à nos débuts. « Autopsie » c'était pour démarcher les concerts, « Samantha » c'était un peu notre carte de visite pour dire, voilà on fait ce genre de musique. Et maintenant, « Soma » c'est pour dire on peut faire tout ça. On a ouvert notre style et affirmé notre personnalité.
-Comment définirais-tu le style de Eths, et par extension celui de cet album ?
-Moi, je dirais qu'on fait de la musique assez sombre avec un son lourd, froid...Bien sûr on fait du métal, mais pas du métal machin ou du machin métal.
-Comment les morceaux seront-ils joués sur scène ? Seront-ils identiques à la version album ou réadaptés pour le contexte du live ?
-En fait, on les a déjà un petit peu testés sur la tournée « Samantha » comme on était en train de les composer, donc les gens connaissent déjà quelques morceaux. On les a joués sur scène exactement tels qu'ils ont été enregistrés sur le CD. Par la suite, on verra, il y aura peut-être des surprises, on rajoutera peut-être des petits trucs en plus, je ne sais pas encore.
-Quels sont les groupes qui vous ont inspiré depuis vos débuts, et plus particulièrement pour « Soma » ?
-Depuis nos débuts, c'est Metallica, pour la plupart des membres du groupe. Pour ma part, çà a toujours été plus soft..., je dirais que c'était Hole au départ. Après pour « Soma », et d'une manière générale à l'heure actuelle, je dirais que la grosse influence c'est Meshuggah, qu'on adore tous, mais aussi Tool pour les ambiances. Sinon, on écoute un peu de tout, çà peut aller du jazz à la jungle, du rap au reggae, au funk et j'en passe...c'est très éclectique.
-N'avez-vous pas peur de choquer la frange la plus extrême de vos fans, notamment à cause de l'emploi plus fréquent que par le passé de voix claires ?
-Choquer ? Je ne vois pas pourquoi ! Enfin, je pense pouvoir le dire au nom de tout le groupe, on fait ce qu'il nous plaît et surtout pas en fonction de l'avis des gens. Donc après, si certains disent qu'il y a trop de chant clair, que ça sonne trop commercial... Moi, j'ai toujours aimé chanter, là il y a douze morceaux donc il était plus simple d'insérer du chant, mais il me semble qu'on a su garder de la brutalité. En fait, on s'est efforcé de jouer sur les deux tableaux de manière équilibrée. De toutes façons, le public pense ce qu'il veut, nous on fait ce qu'on sent comme on aime. Pour « Soma », on avait juste envie de nuancer un peu plus notre musique et on l'a fait, on l'assume.
-Au niveau des textes, quelles ont été tes sources d'inspiration ?
-En fait, comme l'indique le titre « Soma » (qui veut dire le corps en grec), tous les morceaux parlent du corps, que ce soit physiquement ou psychiquement, donc les thèmes vont de la naissance, à la vie, la mort, la maladie, la schizophrénie...tout ce qui peut se rapporter au corps humain.
-Il semble que tu soignes particulièrement tes paroles. Quelle importance accordes-tu au texte ?
-Je pense que si la musique appartient aux musiciens, les textes m'appartiennent à moi, c'est moi qui les écris pour la plupart. C'est vrai que j'y attache une grande importance, je ne suis pas instrumentiste donc fatalement c'est mon truc à moi. Aussi, j'essaye de le faire le mieux possible, avec mes mots et les mots qui me plaisent.
-Pourquoi avoir choisi le français pour véhiculer tes paroles ?
-Je trouve que les champs lexicaux du français sont beaucoup plus riches et étendus qu'en anglais par exemple. Et puis, c'est notre langue maternelle, en plus on joue en France...Et même si un jour ou l'autre on a l'occasion de jouer ailleurs, je ne vois pas pourquoi ça gênerait alors qu'en France on écoute des groupes anglophones, et qu'ils marchent.
-Comment s'est initiée votre collaboration avec Sriracha ?
-C'est parti du fait que Tripod (membre comme Eths du collectif Coriace) ait intégré la structure en booking et donc Musclor, notre manager et aussi le leur, a tissé des liens d'amitié avec eux. Aussi, lorsque Sriracha a voulu monter son label, ça s'est fait tout naturellement. Au départ, c'est parce que c'était des amis et par la suite, parce que ça nous correspondait bien.
-La tournée promo de « Soma » est-t-elle déjà organisée ?
-Oui, la tournée est prête jusqu'à janvier/février, tout est bouclé donc on prépare le set. On va beaucoup jouer, on fera tous les endroits qu'on n'a pas faits encore.
-Et l'Europe vous y pensez ?
-On a envie évidemment, c'est en pourparler avec le label, donc on croise les doigts, on aimerait bien.
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Metallica
12/09/2006 21:13
Les bases de Metallica sont jetées en 1980 quand James Hetfield répond à une annonce placée dans un journal par Lars Ulrich. Les deux se rencontrent et jouent ensemble, mais en restent là. À l’été 81, Ulrich contacte Hetfield et un ami, Lloyd Grant, pour former un groupe qui participera à une compilation. Metallica donne un premier concert en 1982, à Anaheim, en Californie. Afin d’obtenir plus de concerts, le groupe doit enregistrer un démo. Le démo est enregistré avec James et Lars de même que le bassiste Ron McGovney et le guitariste Dave Mustaine qui formera plus tard Megadeth.
Une connaissance du groupe les informe de l’existence d’un bassiste talentueux, Cliff Burton qui joue à ce moment avec Trauma. James et Lars sont tellement impressionnés par Burton qu’ils tentent de le convaincre de joindre Metallica. Celui-ci se fait tirer l’oreille et dit qu’il accepte si le groupe s’installe à San Francisco. Au cours d’un séjour à New York pour un spectacle, il devient apparent que Mustaine boit trop et les autres membres lui demandent de quitter. C’est ainsi qu’arrive le guitariste Kirk Hammett.
En mai 1983, le groupe entre en studio et enregistre son premier véritable album, « Kill ‘Em All » qui était originalement intitulé « Metal up Your Ass ». Metallica revient encore plus fort un an plus tard avec « Ride the Lightning » et le mini-album « Creeping Death ». L’une des œuvres majeures du groupe paraît en 1986 avec le lancement de « Master of Puppets ». Le groupe part en tournée avec Ozzy Osbourne, mais un petit incident survient alors que James se fracture un poignet en faisant du skate-board. La tournée se poursuit, mais James ne fait que chanter.
L’univers de Metallica balance le matin du 27 septembre 1986. Alors que tout le monde dort paisiblement dans l’autobus de tournée qui les amène de Stockholm à Copenhague, le chauffeur de l’autobus en perd le contrôle en raison de la glace noire et le mastodonte se retrouve sur le côté. La confusion fait place à l’émoi alors que tout le monde sort du véhicule, sauf Cliff Burton qui perd la vie à l’âge de 24 ans. Complètement assommés, les membres du groupe mettent un terme à la tournée et rentrent à la maison. Une fois le choc passé, ils se mettent à la recherche d’un nouveau bassiste. Ils reçoivent Jason Newsted en audition et celui-ci les convainc qu’il est l’homme de la situation puisqu’il a appris toutes les chansons du groupe en quelques jours seulement.
En 1987, Metallica lance le mini-album de reprises « Garage Days Re-Revisted » afin de permettre aux fans de se familiariser avec Newsted. La même année, la vidéo « Cliff ‘Em All » sort en guise d’hommage à Cliff Burton. De retour avec un album complet en 1988, Metallica offre « …And Justice for All ». Quelques mois plus tard, le groupe surprend tout le monde avec le clip « One » alors que la formation avait toujours juré qu’elle n'en ferait jamais. L’année 1989 est bonne pour Metallica qui est en nomination au gala des Grammys. Elle perd aux mains de Jethro Tull, ce qui ne semble pas déranger le groupe outre mesure. Metallica se reprend en 1990 avec le Grammy de la Meilleure prestation metal pour la pièce « One ».
Metallica retourne en studio en 1990 en compagnie du réalisateur canadien Bob Rock et enregistre l’album éponyme que tous appellent désormais « The Black Album ». Le groupe remporte de plus un second Grammy en 1991 pour la pièce « Stone Cold Crazy ». Après le lancement de « Metallica », la formation part en tournée et fait un crochet du côté de Moscou pour jouer avec AC/DC devant une foule de 500 000 spectateurs. En 1992, le groupe remporte son troisième Grammy grâce à « Enter Sandman ». L’album éponyme produit d’autres simples couronnés de succès dont « Nothing Else Matters ».
La tournée de 1992 est marquée par un incident malheureux alors que le 8 août, James est brûlé par des éléments pyrotechniques pendant un spectacle au Stade Olympique de Montréal. Guns ‘N Roses monte ensuite sur scène et Axl quitte après quelques chansons. Les fans sont excédés et une émeute mémorable suit.
Après une pause forcée par la blessure de James et une série de tournées, Metallica retourne en studio en 1995 et retient de nouveau les services de Bob Rock. Le résultat est dévoilé quelques mois plus tard quand « Load » est lancé en avril 96. Dès lors, la popularité de Metallica est indéniable, le groupe est choisi pour être tête d’affiche du populaire festival Lollapalooza. Peu de temps après, la formation lance « Reload ».
En 1998, Metallica est à nouveau de retour en studio et prépare « Garage Inc. ». La même année, la valse des poursuites commence. La première vise Amazon.com qui propose à sa clientèle internaute un album non autorisé. Vient ensuite Victoria’s Secret qui fabrique un baume à lèvre utilisant le nom du groupe. En 1999, Metallica remporte son quatrième Grammy avec la chanson « Better Than You ». Tourjours en 1999, le groupe reçoit un prix Diamant de la Recording Industry Association of America pour des ventes de simples dépassant les dix millions d’exemplaires. En avril 1999, Metallica expérimente et se produit à deux reprises en compagnie de l’Orchestre symphonique de San Francisco. Le résultat se retrouve sur l’album « S & M » où classique et metal se côtoient de façon étonnante. Metallica est partout cette année-là, se produisant aussi au festival Woodstock 1999 comme ils l’avaient fait en 1994.
Le groupe accumule les récompenses avec la régularité d’un métronome puisqu’un autre Grammy s’ajoute à la collection en 2000. C’est aussi en 2000 que Metallica lance sa poursuite la plus célèbre, celle visant le logiciel d’échange de fichiers MP3 dans Internet, Napster. Le groupe clame le viol de ses droits d’auteur pour justifier sa plainte tout en indiquant qu’il désire jouer le rôle de leader dans cette importante question qui touche tous les artistes. Metallica aura éventuellement gain de cause.
Après une quinzaine d’années sans changement de personnel, une tuile tombe sur la tête du groupe et de sa légion de fans quand Jason Newsted annonce qu’il quitte Metallica en janvier 2001. Il désire consacrer plus de temps à sa famille et se remettre des dommages physiques causés par quatorze ans passés sur la route.
En février 2001, Metallica met la main sur un sixième Grammy. Malgré le départ de Newsted, les trois membres restants retournent en studio en compagnie de Bob Rock en 2001 afin de recréer la magie de « Metallica » et « Load ». Le nouvel album du groupe « St. Anger » paraît en 2003. Pendant ce temps, Jason Newsted devient bassiste du groupe metal québécois Voivod en plus d’être courtisé par Ozzy Osbourne qui a perdu son bassiste, Robert Trujillo, aux mains de… Metallica.
Commentaire de Delphine (23/09/2006 13:30) :
THE GROUPE ^^
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Lordi
12/09/2006 21:23
Cela ressemble à un gag, et pourtant toutes les informations suivantes sont authentiques : avec ses costumes et sa musique directement sortis des années 80, Lordi fut, en 2006, le premier groupe de metal à gagner le très consensuel concours de l’Eurovision… avec un morceau intitulé « Hard Rock Hallelujah », issu de l’album « The Arockalypse » (2006) ! Si cet événement a de quoi les faire découvrir du public international, l’histoire est loin d’être récente pour les musiciens…
Costumier de profession, le chanteur Lordi (qui tient à rester anonyme et se plaint dès que la presse publie son vrai visage) invente des monstres pour le cinéma de série Z et dessine des comics. Lorsqu’il décide de se lancer dans la musique, dès 1992, il fait donc appel à ses talents pour déguiser les membres de son orchestre et tâche de trouver une musique adéquate. Sans grande imagination, il s’inspire pour cela des enregistrements de Black Sabbath, Iron Maiden ou Alice Cooper au cours de leurs années les plus radiophoniques... pour ne pas dire autre chose.
A force de persévérance, il parvient à enregistrer un album en 2002 (« Get Heavy »), avec un single intitulé « Would You Love A Monsterman », puis un deuxième, « The Monsterican Dream », en 2004. Comme on peut le constater, en deux ans, son inspiration a connu d’assez subtiles variations…
Sélectionné par le jury de l’Eurovision, il déclenche d’emblée une polémique en Finlande, sa terre d’origine. La presse conservatrice demande au Président de la République, Tarja Halonen, d’interdire sa présence à l’émission télévisée et le débat enfle lorsque Niki Kostantinidou, présidente du syndicat finnois des restaurants grecs, accuse son groupe de répandre des messages satanistes !
Mais Lordi a un argument béton. S’il était sataniste, oserait-il chanter « Hard Rock Hallelujah » sans craindre la colère du Malin ? Certainement pas ! Le groupe parvient donc à défendre ses convictions au concours télévisuel, et obtient les suffrages de tous les pays, à l’exception de l’Albanie, l’Arménie et la Principauté de Monaco… Le Président de la République, loin de bannir le groupe, appelle en personne le chanteur pour le féliciter.
On souhaite à Lordi une carrière aussi brillante que The Darkness ou Meat Loaf, deux autres phénomènes paranormaux du metal mais, toute proportion gardée, moins ahurissants que lui !
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