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Willkommen in der Welt des Metalles

VIP-Blog de metal28
  • 27 articles publiés
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  • Créé le : 07/08/2006 22:54
    Modifié : 29/09/2006 23:31

    Garçon (18 ans)
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    God dethroned

    11/09/2006 23:06

    God dethroned


    God Dethroned

    Logo de God Dethroned

     

    En utilisant des bases death métal au service d'une musique mélodique, puissante et envoûtante, God Dethroned vient de frapper un grand coup avec le nouvel album « Into the Lungs of Hell ». C'est à l'occasion d'une interview avec Jens, guitariste, que nous avons pu en apprendre beaucoup plus sur le groupe, son passé et ses convictions.

    Photo de God Dethroned

    -ObsküR[e] :Je ne connaissais pas God Dethroned avant d'entendre « Into the Lungs of Hell » qui est vraiment un bon album. Pouvez-vous me donner votre vision de l'évolution de God Dethroned depuis vos débuts ?

    -Jens:Le groupe a été crée en 1991-1992 par Henri, et il l'a dissout après le premier album. Il a ensuite monté « Ministry of Terror », un projet plutôt thrash. Mais Henri a préféré redonner vie à God Dethroned et il m'a alors contacté. Nous avons par la suite fait pas mal de tournées et plusieurs albums. Nous avons eu des problèmes récurrents de batteur qui ont ralenti notre progression. Le batteur de Nile nous a aidé pour un album mais il n'a malheureusement pas pu rester avec nous, ce qui se comprend. Nous avons finalement rencontré Adrian, notre nouveau batteur avec qui nous avons un peu tourné et enregistré notre dernier album. Avec le recul, on voit que chaque nouveau membre a apporté beaucoup d'influence et a redonné à chaque fois un sang neuf au groupe, tout en gardant l'esprit initial voulu par Henri. C'est donc une bonne chose même si c'est très démoralisant sur le moment. Nous avons donc eu une évolution lente mais certaine.

    -Saviez-vous lorsque vous étiez en studio, que « Into the Lungs... » aurait un tel potentiel ?

    -C'est toujours surprenant ! Quand tu es en studio – nous y sommes restés cinq semaines, tu es dans un monde à part. De plus, les chansons se développent en studio car nous arrivons avec seulement quelques idées. Tout le reste, y compris les textes et les mélodies arrivent pendant les sessions. Et cette fois-ci, nous étions dans un nouveau studio, et c'est comme changer de maison, il faut prendre ses marques. C'était une sorte de prise de risque pour nous : nouveau studio, nouveau batteur, beaucoup plus de temps que d'habitude...Nous ne savions donc pas que nous allions enregistrer un très bon album car avec tous ces nouveaux facteurs, nous aurions pu prendre une voie très différente de celle que nous avons prise. Mais nous sommes très satisfait car au final c'est un album qui sonne vraiment God Dethroned.

    Photo de God Dethroned

    -Etait-il important pour vous de concentrer toute le composition sur ce laps de temps très court, pour donner une homogénéité à l'album telle que celle que l'on ressent à l'écoute de « Into the Lungs... » ?

    -C'est important en effet, mais c'est aussi une conséquence de nos emplois du temps. Nous avons d'autres priorités comme les tournées ou même nos travails car nous ne vivons pas de God Dethroned. Nous bloquons donc une période qui sera entièrement consacrée à la composition. On gagne aussi en spontanéité, et le fait d'avoir un créneau limité nous évite de surproduire l'album. On garde un côté brut, en faisant ce qui nous semble bon mais sans trop y réfléchir à posteriori, est-ce que ça va être populaire ou pas. Je ressens le fait que tu ais perçu cela comme un compliment, merci !

    -C'est moi qui vous remercie pour cet album !

    -Tu sais, c'est toujours bon à entendre, car en tant que guitariste, quand tu sors de studio, souvent tu n'as entendu que les titres sans les voix, pas mixé. Je pense même que tu as entendu la version finale avant moi ! Donc tu ne sais pas trop où te situer par rapport à ta musique. Tu a pris cet album pour ce qu'il est et c'est cool.

    -Votre grande expérience des tournées vous a incontestablement aidé pour concevoir des titres très catchy. Etait-ce voulu pour ces titres ou plutôt inconscient ?

    -Les titres sont plus longs cette fois-ci mais nous avons intégré cette formule qui permet de faire des chansons attractives, quelle que soit leur durée. Le fait de tourner durant des semaines fait du groupe une entité très soudée qui regarde dans le même direction et chacun possède cette même expérience, ce qui plait et qui fait 80% d'une chanson.

    Photo de God Dethroned

    -Votre biographie insiste sur le fait que « Into the Lungs ... » est votre premier album dont les textes abordent des faits de société. Quelle est l'importance des paroles ?

    -Personnellement, et j'imagine que pour le reste du groupe c'est pareil, la musique est vraiment la priorité. C'est un langage universel compréhensible par tous alors que les paroles sont plus restrictives. Il est toutefois vrai que pour cet album nous avons essayé d'apporter plus d'attention aux textes. Pendant les tournées nous avons énormément discuté entre nous, sur des choses personnelles mais aussi sur le monde. En ce moment, c'est vraiment le bordel dans le monde et nous avons voulu montrer notre perception et nos peurs face à l'évolution de ce monde. Et ça concerne tous les domaines, la bio-industrie, la façon dont nous traitons les animaux, la pollution...C'est notre constat sur le monde, et cela raccroche notre musique à la réalité.

    -Le fait de discuter avec des personnes de pays différents pendant les tournées a-t-il changé votre point de vue, ou bien fait prendre conscience de nouveaux problèmes ?

    -Nous discutons évidemment beaucoup avec les gens sur la route, mais nous préférons parler de choses fun. Les gens viennent aux concerts pour s'évader et ce doit être un moment vraiment plaisant, aussi bien pour eux que pour nous. Même pendant nos cinq semaines aux Etats Unis, nous ignorons délibérément le contexte politique du pays pour nous concentrer sur nos fans. Par contre, entre nous on en parle beaucoup car cela nous touche vraiment. Et puis les médias sont tellement puissants dans certains pays, à la limite de la propagande, que nous préférons fermer nos yeux et prendre plaisir à la tournée.

    -En survolant votre discographie, on note de nombreuses références à la religion. Quelle est votre position face à la religion ?

    -Notre idée première a toujours été de « distordre » la vision de la Bible que l'on nous sert, de donner notre interprétation qui est plutôt humoristique mais qui peut, effectivement, offenser les chrétiens. Mais nous ne sommes fondamentalement contre aucune religion. Nous comprenons qu'une personne puisse avoir besoin de se raccrocher à une spiritualité dans des moments de doute. Nous sommes plus circonspect vis à vis des dogmes et de l'intégrisme, et des esprits étroits : tout cela n'amène que des guerres ou des luttes d'intérêts. Notre message est donc de pousser les gens à penser par eux-mêmes avant tout. Vous pouvez croire en tout ce que vous voulez du moment que vous gardez l'esprit clair et ne vous coulez pas dans un moule, vous êtes ainsi dans votre droit le plus complet. Nous sommes contre les croyances organisées. Selon nous, la meilleure église est la tienne, une église d'une seule personne, celle que tu t'es bâtie en te forgeant ta propre interprétation.

    Photo de God Dethroned

    -D'un point de vue plus personnel, comment avez-vous atteint ce niveau de technicité guitaristique ?

    -J'ai beaucoup étudié la technique quand j'avais dans les 15 ans, et je joue en groupe depuis maintenant 11 ans. J'ai pris deux ans de cours pour avoir des bonnes positions de mains et j'ai appris les bases du blues et du rock. J'ai ensuite intégré un groupe de métal mais je n'avais pas beaucoup de technique. C'est vraiment lorsque j'ai rejoins un groupe de métal symphonique que j'ai commencé à développer une vraie technique et c'est devenu mon point fort. Par contre, il y a environ trois ans, j'ai été sévèrement blessé au poignet droit, à force de forcer. J'ai donc du réduire drastiquement ma vitesse de jeu et le temps que je passe à jouer, pour pouvoir continuer à jouer. Mon jeu s'est donc transformé, se basant sur le jeu main gauche. Dans God Dethroned, ça va car je m'occupe des mélodies, en expérimentant beaucoup de nouvelles choses, que tu n'entends pas forcément au premier plan. Je pense d'ailleurs que notre prochain album sera encore plus mélodique et catchy, car nous développons, Henri et moi, nos capacités techniques.

    -Les mélodies sont en effet un des points forts de « Into the Lungs... »

    -Nos albums précédents étaient déjà très mélodiques mais dans une optique différentes, plus chaotique. Aujourd'hui nous avons ralenti le tempo pour asseoir nos riffs et donc on perçoit plus ces mélodies. J'ai vraiment déjà envie de retourner en studio car nous avons beaucoup d'idées sur ce que sera notre prochain album, au printemps prochain sans aucun doute.


    Nikö





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